Effets du cannabis sur la santé
Le THC, tétrahydrocannabinol est responsable des effets sur le système nerveux, il peut modifier la perception des sensations. La teneur en THC varie suivant les produits consommés. Le cannabis actuellement consommé a une teneur en THC beaucoup plus élevé que celui consommé il y a une vingtaine d’années. Le cannabis des années 2020 n’est plus du tout celui des années 2000.
Effets ressentis après avoir fumé un joint
Effets du cannabis sur la santé
Qu’est ce qui peut pousser un salarié à utiliser de la drogue ?
La banalisation de la consommation de cannabis fait oublier aux consommateurs les risques liés à sa consommation : pertes de mémoire, difficultés à se concentrer.
La consommation de cannabis coûte cher, en moyenne 80 à 150 € par mois.
Effets ressentis après avoir fumé un joint
Les effets sont variables en fonction de l’individu et de la quantité consommée.
Les consommateurs décrivent un état de bien-être, d‘euphorie, une modification des perceptions. Parfois l’utilisateur de cannabis connaît un « bad trip », une expérience désagréable due le plus souvent à une consommation trop importante de cannabis : nausées, tremblements, sueurs froides, confusion, angoisse. Ce malaise peut aller jusqu’à la perte de connaissance.
Il n’existe pas de risque de mort par overdose.
Effets du cannabis sur la santé
Troubles psychiques
- Le cannabis agit sur la mémoire immédiate, diminue la capacité à apprendre des choses nouvelles.
- La consommation de cannabis peut entraîner des troubles psychiques, à type d’anxiété, elle favorise la dépression et peut provoquer une psychose cannabique, hallucinations, idées délirantes, imposant une hospitalisation de quelques semaines en milieu psychiatrique.
Effets cardiovasculaires :
- la consommation de cannabis augmente le débit cardiaque et cérébral dans les 10 minutes qui suivent la consommation d’un joint,
- Elle provoque une hypotension artérielle, une vasodilatation périphérique, une bradycardie ( ralentissement du rythme cardiaque).
Risques de cancer
La consommation de cannabis augmente le risque de :
- cancer des voies aérodigestives supérieures, langue, larynx, amygdale ( chez les fumeurs de cannabis et tabac mais également chez les fumeurs exclusifs de cannabis),
- et de cancer broncho-pulmonaire
En effet, le cannabis est une substance végétale, la fumée est inhalée, il y a dégagement de substances cancérigènes : benzopyrène, cadmium, dioxines et nitrosamines, qui vont contaminer les cellules du poumon profond.
La fumée d’un joint serait beaucoup plus toxique que celle du tabac, puisqu’elle ferait inhaler 6 à 7 fois plus de goudrons et de monoxyde de carbone que la cigarette.
La phase goudronneuse de la fumée de cannabis contient la plupart des carcinogènes de la fumée de tabac : nitrosamines, phénol, aldéhydes.
Différentes études suggèrent que le cannabis fumé peut être un facteur de risque de cancer du poumon en raison notamment de la profondeur de l’inhalation et de la rétention prolongée de la fumée. Le cannabis a été associé dans une étude cas-témoins chez des vétérans de la guerre du Vietnam à un risque de cancer de la vessie, et de cancer de la prostate.
Effets pulmonaires de la consommation de cannabis
le cannabis augmente le risque de cancer du poumon.
Il provoque également une broncho dilatation des bronches immédiate et transitoire. Il augmente le risque de bronchite chronique.
Effets visuels
la consommation de cannabis augmente la photosensibilité, provoque une hyperhémie conjonctivale. La mydriase n’est pas constante lors de la consommation de cannabis.
Risque de dépendance
- En cas de consommation régulière de cannabis, le cerveau fonctionne différemment, le consommateur s’habitue à ces effets.
- A l’arrêt le consommateur peut être davantage stressé, irritable, angoissé.
- Le risque de dépendance varie d’un individu à l’autre. Il existe un risque de passage à la consommation de drogues dures.
Qu’est ce qui peut pousser une personne à utiliser de la drogue ?
Les salariés recourent à l’utilisation de drogue pour :
- tenir physiquement, psychologiquement,
- bénéficier de l’effet antidépresseur, anxiolytique et stimulant de la drogue.
Contrairement aux opiacés, pour le cannabis, il n’existe pas de traitement de substitution tels que ceux qui existent pour les opiacés ( méthadone, subutex, etc)
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